Devant la porte
des infernos
l'or pâle et la frêle rose d'or
ont fui
ne restent plus
que les flots bouillis
où
les lambeaux de chair
se détachent
à l'abri dans les eaux claires
entre macération et lacération
les trous rouges rongent
les morts dérisoires
les fiers morts
s'effacent, s'affaissent
dans d'épaisses volutes
brun rouge
nourrissent la vie errante
muette
desquamante
délacérante
mais un lumignon d'or
veille encore
au cœur
des portes des infernos
ultime sémaphore