Ne pas ergoter, dit l'escargot dans l'image.
Le texte poétique n'illustre pas.
Il ne sourd pas de l'aquarelle.
L'aquarelle n'est pas matricielle.
Mais l'un ne va pas sans l'autre.
Et l'autre n'est pas une.
A l'aune de l'un-e et l'autre.
Ne pas ergoter, dit l'escargot dans l'image.
Le texte poétique n'illustre pas.
Il ne sourd pas de l'aquarelle.
L'aquarelle n'est pas matricielle.
Mais l'un ne va pas sans l'autre.
Et l'autre n'est pas une.
A l'aune de l'un-e et l'autre.
Vol image
Vole!
Image envolée !
La voilure gonfle ses couleurs
Et la mature les
hisse
Les tisse, métisse
Éclats de couleur
dans l'eau
limpide
de l' Aqua-réelle
Voilage circulaire
Sur l'encolure de la couleur
Attelage du monde
Au gré léger des gréements
Coulure désinvolte
des agrégats de couleur fusants
Qui
Désagrège le blanc
Envisage
Dévisage
Le noir désirant
Le PAYMAJECTURE gémit
Sous la mature ajourée
L'armature noir d'ivoire
Offre ses craquelures
A la courbure du réel
Parfois
la lame cassée
du couteau aimé
Sort
De son étui
Son fourreau
Au mille couleurs
(Fini les douze douleurs
A la sonnerie de Minuit!)
Musique et nuit de couleur
Zigzaguent
Divaguent
Inaugurent un itinéraire
A l'errance noire de suie
Rouge orange
Ronge
Un maillage
Mouillage
Sur le papier détrempé
Où fusent les couleurs
De lave délavées
Un bout de ferraille édenté
réunit en doux linéaments
les pigments esseulés
Microcosme jointoyé
Sur la rive-rêve
Du MICROPAYSMAGE
Grille déjetée
jetée sur le papier aquarellé
aqua-grêlé
traits durs
sur les surface colorées
décolorées
chevaux de traits
écheveaux entremêlés
chevaux de frise
chevaux de Troie
sur le grillage sans âge
sillage
aux noirs barreaux
le barre-eau sur la surface détrempée
imbibée
s'affaisse
sous les îlots de couleur
résistance
stance
résistance
au glaive fatal
occidental fanal
l'accidentel
a pris la relève
Lèvres
Lavent
Larves
Lèvent
Lèvres
Rouge-orange rougies
Arrondies
Font coulures,ridules
Chemin faisant
Faisant
Le gros dos
Au bleu violet Jaune de Naples
Bleu outremer
Versent
Sur les versants
stridulants
De couleur-vie
Sous le tamis des lavis brumeux
Sfumato
Montagnes-eaux encagées
Nuages luminaires se
dé-tachant
dé-closure
PAYSMAJECTURE
En bas
Le reposoir à lumière
Oscille
Vacille
Vibrionne
Sur le chemin traçant
Balise imagine-air
Baiser
Vers l'avers
Havre ivre à l'envers
Livre d'images
Larvées
Lovées
Encore
AVENIR
DANS LA PRÉSENCE-C-IELLE.
Paysmage macrophage sans aréopage
Grandes roues tournoyantes
Égarement
Sans crier gare
Sans attelage
Cigare-nuage
Vole en éclats
Multi-couleurs
Nu perdu
Volatile
Se volatilise
Voilure gonflée
En fine particules irisées
Pulvérise
Grande roue
Mue de l'objet fixe rail
circule,erre
Sa bouche
s'abouche
L'évite
lévite
Danse euphorisante sur le papier mouillé
Exfoliance
Le lourd objet fixe-rail
Et le danseur de corde
Pivotent
Rabotent
Les couleurs de la vitæ nuova
Dévient
Obvient
Tournoiement
Poudroiement
Réa
Rouge
Plus rien ne songe ni ne bouge
Rougeoiment
Bleu
Essieu
Ciel bleu
Bleuissement
Vert
Échasse
Verse
Averse
Jaune d'
Or
Se déchire
Ocelle
Descillante
oscille
Aux mille cils
Mille stries
Décimantes
Desquamantes
Aimantes
A Sils Maria
Sans Marie!
Tout se descelle!
Bleu
Gris
Crissement
Bleuissement
PAYSMAGE
Macrophage
Anthropophage
Aréopage
Au grandes roues tournoyantes
Rayonnantes
Sans rouages sous les nuages bleu vert violet bleu orange rouge
Oronge ronge
Et dérange
Macrophage
COSMOPAYSMAGE
Gestes superfétatoires
aléatoires
Pays rage
Pays ramage
Pays virage
Pays rouge
Dans l'attente du retour
Des sardines à dos bleu argenté
Métamorphose du couteau du boucher Zuangzi
Qui
Danse en majesté
Reliant
entre les jointures de son
caravansérail colorimétrique
l' arc-en-terre à l'arc-en-ciel
Jointoiement
Joie
Jointure
En bas, ça et la, frétillent les sardines
Arc en mer de Chine
Orange de Chine
Dans le bleu indigo
Autre geste impérieux traçant
A travers les ocelles- échancrures
Fusion du flou des feuilles mouillées
de la dureté élastique des arcs
Industrieux
industriels
Irréel
Ire-réel
Trait durs attirés par les rainures de la terre adoucie
Tâches désirantes restées au ras du sol ou dans le ciel
Projections étoilées
Projecteurs hors nature
Du travail de pointe
Aux copeaux aléatoires
De l' épieu
Riches
Rêches langues de chat
Sur l'heureux papier rugueux
Du poignet magnétisant
Au noir bitumeux traçant
Couvrant
Découvrant
Recouvrant
Les chemins sinueux
Reliant
Déliant
L'orée des surface colorées
Geste occidental
Séparant
A grand coup de serpe biseautée
Noire sœur qui unit les taches
Disloquées
Errantes
Contre toute attente
S'élève en vitrail
Sous les gouttes flagellantes
Du pinceau-lance-eau-de-vie
Sous la déviance
des projections rythmiques
de la brosse à dent frénétique
des éclaboussures irisées
PAYSMAJECTURE en vue, en vie, en vire,en voie, en verre, en vrille, en vrac
plomb gris et or pâle
PAYSMAJECTURE en aqua-réelle
Débarrassé des scories
Brassées de couleurs
Aimées
Brassée
Harmonies éprouvées
Bleu vert ocré
Violet bleu rouge
Soulevé
Veiné
De turquoise
De cobalt
Bleuté
Beauté
Blutée
Échappée
Des foyers rayonnants
Striants
Des stridences crissantes
PAYSMAGE aimanté
Paysage étal
Entre vals et monts
Montagnes-eaux végétales
Sans mouvements ascendants
Sans aimants sans amonts
Sans amant
Sans soubassement érodant
Sans vague à l'âme
Émouvant
Sans mouvance transcendantale
Paysage nubile
PAYSMAGE
immobile
Paysage flottant
Entre blanc dévorant
Et ridules-libellules
Libérant
Le bleu vert
A son heure
Le rouge ailé
A son apogée
Le jaune de Naples clair
Au diable bleu outremer
Vauvert
Paysage aux transparences
Transversantes
Entre deux crêtes
Antres aux arrêtes muettes
Arrêt sur PAYSMAGE
Ci-gicle
Un sage
En vie
Sans vie sage
PAYSDÉVISSAGE
Ci git
Vigie
Haute en couleurs
Effigie
Non figée
Au seuil infini
A visage découvert
PAYSDÉVISAGES
corps langue
Carlingue
corps langue. Houleux.
Bleu.
Bleui.
Bleuissant
corps langoureux
Heureux
Ravis
Langue
lagune-air
Se déroule dans le vert ocré
s'enroule dans
le vague
la vague
Scintillante
Micacée
mi-levée
Taches rouges
s'enroulent
Râles d'amour ocrés
Au ras du sol
Accords perdus
( Doctes docteurs des mauvaises heures)
Qui défilent sur la corde raide
la corde-ciel
Sur fond d' étrangeté orange
Corps ocrés retrouvés
Sur la grève turquoise
des rêves noirs
Sans entrave
Big boule bleu bibendum
au large sourire amoureux
Qui
s'abîme
Sur le papier débonnaire
déboulonne-air
Petit port
multicolore
Petits portraits
trait pour trait
Partis
Je-ne-sais-où
Passants
passantes d'un jour
Glissant
Sur la surface irréelle
de l'aqua-réelle
Cohortes de femmes accortes
et
Fibules de funambules
exultent en corps à corps
encor
Accord perdus
Retrouvés
Sur la grève ensoleillée
Terre
Matière !
CORPEAUPAYMAGE
ANIMAGE
cosmo-nuage
le pays-margo
Le pays-virago
Accouchera-t-il ?
D' une souris ou
d'une eau tarie?
De la bonhommie
et point de grossophobie.
De mages aux coeurs lents
cerfs volants
De docteurs , porte malheur
En
I-mage, nouvel ange mouvant-émouvant
A corps et à cris
Les grands traits
Bleu orangés
Salto staccato rainurés
Fuient l'azur
L'Astre des astres
Créature-rature
En rupture avec la croix
Sans cruci-fiction
N'écrête plus l'infini
Des grands Crêts
L'astre résistant
Suit sa dégoulinure
Goutte d'or
Goutte d'eau
La ligne de crêtes
S'émiette
Et le bleu ligneux
Se mêle
Se démêle
Change
Se mélange
A la goutte d'eau
Qui dore et dérange
L'orange ronge
Cette belle ossature
Saturé de bleu violet noir
Le grand Crêt blanc
De Haute Savoie
Ouvre sa voie
Offre sa descente de croix
Fière allure saccadée
De coulure ailée
Zébrée de rouille
de rouge chinois
Ou de fines guipures
Jaune de Naples
Métamorphose des eaux usées
De plomb en or
De vert de gris
En vert gisante
Rougissante
Rouge gisant
Verdissante
Plus de rivage
Orange
Rouge
Plus rien n'adhère
Vert de gris
Lapis-lazuli
évanouis
RACINAIRIMAGES
S'étiole
Et l'aquarelle ne luit
Que pour elle
L'ANTHROPOMORPHOLOGIE
ABRIMAGE
image riante
Ex-crétée du néant blanc
L' image rie
Et les fruits-tâches
s'enlassent
Sur fond vert bleu lumineux
Rosé bleu
orange rouge
jaune vert d'eau
Fleur-corolle
S' envolent à vau l eau
s' enflent en ballon rond lumignon
Arbre séminal
"Arbre ailé"
décérébré
Arbre imaginal
ABRIMAGE
ABRIMAGE 2
L'arbre imposant
S'étale
Comme une rose
L'arbre chenu
Relie
Les monts perdus
L'arbre mouvant
Part
En encorbellement
L'arbre feuillu
Relie
De vastes inattendus
Arbre-vouloir
Voussoir
De notre finitude
Arbre in situ
ABRIMAGE
ARRIMAGE
Arbre ex situ
Arbre excitant
Arbre ex-istant
VOLAGE
VOYAGE
VOILAGE
VOILIMAGE
Le grillage ajouré
par l'ongle anguleux
d' où sourdent
les laminaires
les gestes liminaires
les prés liminaires
aux herbes macérées
machurées
aux corolles étoilées
ėlancées
enlacées
entrelacs acérés
à couteau tiré
étirés
par le fil des copeaux bleutés,
bleuis, noircis, chantournés
éclatés à la hache
puis
acheminés
cheminées aux fumerolles
figées
sur le papier
désœuvré
ouvragé
où les lourds iris
s'étirent en silence
sinuosités
où l'iris-naissance
l'iridescence
rature le silence
sur le papier strié
gémellité
Où les longues chevelures irisées
s'immiscent
à rebrousse plume
Plume fendillée
Qui recule sur le grain
Du papier aquarellé
En crissant de plaisir
Ré-itéré
Au hasard de la cassure
Étreint la poudre d'argent
Sonorité
Sororité ?
Badigeon sur la pointe du pinceau propulsé en staccato par la main nue qui épouse le petit vent de passage sur la surface gantée de couleurs aquarellées.
Épousailles échevelées
Des crêtes noueuses
Des arrêtes montagneuses
Où le fil de couleur
Ocré
Orangé
Bleuté
Frangé
Lissé
Ondulé
Se déroule
Et re-joint
Ré-unit
Les friselis jointoyés
Les granulosité ourlées
Les frisottis de quatre poils de martres alanguies
Danse dépouillée des pince-eaux
RACINAIRIMAGES
Dans les reflets
Des montagnes-eaux
RACINE-ARRIMAGE
(T)rêve
De la ville désarticulée
émerge une lueur ocre jaune.
Du coeur crevé
s'envolent
Nos solidarités
.
Devant la porte
des infernos
l'or pâle et la frêle rose d'or
ont fui
ne restent plus
que les flots bouillis
où
les lambeaux de chair
se détachent
à l'abri dans les eaux claires
entre macération et lacération
les trous rouges rongent
les morts dérisoires
les fiers morts
s'effacent, s'affaissent
dans d'épaisses volutes
brun rouge
nourrissent la vie errante
muette
desquamante
délacérante
mais un lumignon d'or
veille encore
au cœur
des portes des infernos
ultime sémaphore
lente danse
dissipatrice
plane
sur la ville insane
aux froides transparences
diaphanes
Mouvance
étourdissement des couleurs safranées
Silence
Sur le grain du papier
gémissements des pigments écrasés
traces des rayures saturés
suturés
Unique coulure dans le ciel ajouré
Résistance
sur le dernier quai à la dérive
le batelier arrime la déraison
entonne son muet chant d'espoir
Renaissance
ballades des belles balles au cœur crevé
Rêve de (t)rève
trève de (r)êve
patine
corps agglutinés
hallucinés
dans la boue rouge brunie
or
…
Rehauts de blanc
fils ténus têtus
rouge sang
se lovent
…
Rêves d'enfant
qu'on assassine
se lèvent
…
sur le ciel jaune pâle
de Palestine
belles balles
bleu vert turquoise
balbutiements
bile bue sciemment
se soulèvent
comptine mutine
d'enfant
qu'on assassine
…
au cœur à corps
au cœur du cœur
aucun accord
cri du cœur
accord
avec qui ?
Les aplats brun rouge
sous le paysage obscurci
martellent le souvenir
de volutes involontaires
de tisons noircis
de scories sans succès story
de banderilles rouges
qui attisent l'hémorragie
Du filigrane annelé ciselé
émerge l'aurore d'or pâle
l'indigo dort
sous sa couverture diaphane
des fibres de murier
des raclures, des gerçures rouge sang coagulées
seule l'aurore d'or pâle
offre encore une mince fêlure
mince espoir
dans l'échancrure du rare
hapax
(C)rêve
dans l'eau de rose
rougie
des corps pétris d'horreurs
or, la rose d'or flétrie
diffuse encor
nos espoirs esquissés
Gazastrophe aphasique
plafond de verre perforé
oculus muet absent
lave analgésique
sur rouge orange rongé
des enfants assassinés
cité effacée
Tissage de la douleur
et sa radiation
aube réparatrice
effet de halo
effacé
migrance de la lumière
Levée des orbes obérés